FOOTBALL
L’équipe de France effectue officiellement sa rentrée cette semaine en prenant ses marques à Clairefontaine. Des changements sont attendus après un Euro décevant dans le jeu où les critiques furent nombreuses.
Sous contrat jusqu’en 2026, Didier Deschamps, décrié par ses compatriotes après un Euro où l’équipe de France a brillé par son inefficacité et son jeu très réducteur, n’avait néanmoins pas l’intention de laisser sa place. Hors de question pour lui, auréolé d’un titre de champion du monde et un autre en Ligue des Nations, de partir sur un tel échec, lui qui a bien évidemment envie de s’offrir une fin triomphale pour son aventure tricolore.
En conférence de presse jeudi dernier, le sélectionneur national a été clair. Conscient des difficultés de son équipe sur le plan offensif, il ne compte pas non plus changer pour changer. Ce qui s’est confirmé dans sa liste où seuls Michael Olise et Manu Koné ont été appelés en qualité de nouveaux venus. Benjamin Pavard et Kingsley Coman, quant à eux, sont les perdants de cette liste post-Euro où figure aussi Loïc Badé, qui a remplacé au pied levé Wesley Fofana, finalement resté à Chelsea.
L’une des grandes questions de ce rassemblement est la succession d’Olivier Giroud. Le meilleur buteur de l’histoire des Bleus a décidé de tirer sa révérence après l’Euro. Pas simple de le suppléer, lui qui présente un profil rare dans le football d’aujourd’hui. Qui peut donc bien le remplacer ? Une chose est sûre, « DD » va devoir se réinventer avec les joueurs qu’il avait l’habitude d’appeler puisqu’il n’a pas fait appel à un véritable numéro neuf. Trois joueurs semblent sortir du lot : Kylian Mbappé, qui occupe ce rôle d’attaquant de pointe au Real Madrid, Randal Kolo Muani et Marcus Thuram. Seul hic, les deux premiers cités ont toujours été plus performants sur un côté. Nul doute que l’attaquant du PSG semble être dans un premier temps la solution la plus crédible sur le papier, lui qui a marqué des points à l’Euro en étant notamment buteur face à l’Espagne en demi-finale.
L’Intériste aussi peut être une solution mais il semble beaucoup plus intéressant dans une attaque à deux pointes, où il excelle à l’Inter Milan en compagnie de Lautaro Martinez. Et contrairement à « RKM », le fils de Lilian a perdu du crédit cet été en étant, à l’image du secteur offensif français, décevant. Cette succession est le grand chantier d’une équipe qui semblait déjà orpheline de son « Gigi » national durant le championnat d’Europe, alors même qu’il était encore présent.
Dans ce domaine offensif, Deschamps va aussi devoir gérer les cas Bradley Barcola et Michael Olise. Tous deux entrés dans une nouvelle dimension, ils aspirent forcément à du temps de jeu, encore plus dans une équipe où le système offensif a été défaillant en Allemagne. L’un est brillant au PSG depuis quelques mois et encore plus depuis le début de la saison et l’autre a performé aux JO tout en s’offrant un transfert XXL au Bayern Munich. Les deux hommes seront bien évidemment la grande attraction de ce rassemblement où les Bleus devront marquer les esprits face à l’Italie et à la Belgique. Conservateur, Deschamps sait qu’il va devoir offrir autre chose en prévision du Mondial 2026. Cela est nécessaire, aussi bien pour lui que pour son équipe, dont l’identité de jeu qui a fait sa grandeur ces dernières années semble être périmée.
Cela pourrait donc passer par une nouvelle attaque composée de Michael Olise à droite, de Kylian Mbappé dans l’axe et de Bradley Barcola à gauche. Ce qui pourrait allier technique, profondeur, finition et percussion. Suffisant pour rebooster un secteur qui a besoin d’un nouveau souffle ? L’avenir le dira ! En tout cas, on est prêt à prendre le pari !
L’équipe de France effectue officiellement sa rentrée cette semaine en prenant ses marques à Clairefontaine. Des changements sont attendus après un Euro décevant dans le jeu où les critiques furent nombreuses. Sous contrat jusqu’en 2026, Didier Deschamps, décrié par ses compatriotes après un Euro où l’équipe de France a brillé par son inefficacité et son jeu très réducteur, n’avait néanmoins pas l’intention de laisser sa place.
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