Le demi d'ouverture international de l'UBB a prolongé jusqu'en 2028.
C'est désormais officiel : Matthieu Jalibert a prolongé son contrat avec l'Union Bordeaux-Bègles. L'annonce a été faite au stade Chaban-Delmas, après le match, et avec une intervention du demi d'ouverture qui s'est exprimé au micro.
Matthieu Jalibert a avoué qu'il avait signé depuis quelques jours déjà mais le secret a été bien gardé jusqu'au retour de l'UBB à Chaban. L'international français a livré son ressenti dans un entretien accordé à Sud Ouest. S'il a pris le temps de bien réfléchir à la suite à donner à sa carrière, et il explique d'ailleurs pourquoi, cette prolongation a semblé presque comme étant une évidence. Surtout en voyant l'évolution de l'équipe ces dernières années.
J’ai vraiment pris le temps de la réflexion. Mais je suis très content de prolonger. Ça reste mon environnement, ça fait longtemps que je suis ici. On a un club avec de grandes ambitions et un effectif de grande qualité. Ça s’est fait naturellement.
Je me demandais si je n’avais pas besoin d’autre chose, de sortir de cette zone de confort. J’ai aussi pensé aller voir à l’étranger. Mais finalement, j’ai pensé que mon histoire à l’UBB n’était pas terminée. J’aurais eu un goût amer et d’inachevé de ne pas être allé au bout de notre objectif qui est de gagner un premier titre. Je ne sais pas si on y arrivera mais je dois rendre la confiance du président et du staff qui essaient de faire grandir cette équipe d’année en année.
Partir à l'étranger, on verra donc pour plus tard. Pour l'instant, Matthieu Jalibert se consacre à Bordeaux. Il parlait de "rendre la confiance" accordée par le présidence Laurent Marti et a tenu à insister sur ce point, en rendant hommage au dirigeant de l'UBB, à qui il doit beaucoup.
Le président m’a repéré dès les Crabos, m’a donné ma chance, m’a fait signer mon premier contrat. Avec tout ce que j’ai traversé durant ma carrière, il ne m’a jamais lâché, m’a toujours soutenu. Il a toujours été l’épaule sur laquelle je pouvais m’appuyer quand ça allait moins bien. Je me sens redevable par rapport à lui, au club et aux supporters. J’ai envie de leur redonner tout cet amour.
Pour Matthieu Jalibert, il semble très important d'évoluer dans un climat de confiance et de soutien. Et il n'a sans doute pas retrouvé cela au sein en sélection, lui qui a été déclassé dans la hiérarchie des ouvreurs, au profit de Thomas Ramos, sur la tournée de novembre. Le demi d'ouverture n'a pas esquivé le sujet, donnant sa version des faits sur ce qu'il s'est passé à Fabien Galthié.
Je veux dire qu’il n’y a pas de polémique. J’ai entendu beaucoup de choses, je n’ai pas voulu réagir. Il y a eu des discussions avec Fabien, j’avais des choses à lui dire depuis la Coupe du monde. Je n’avais pas trouvé le bon timing pour pouvoir le faire. Je me suis confié à la cellule de préparation mentale et à Patrick Arlettaz, et ça lui est revenu aux oreilles. Mais j’ai eu une longue discussion avec lui, ça restera entre nous (...) Depuis la Coupe du monde, j'avais l'impression de ne pas avoir sa confiance (…) Il y a aussi eu quelques problèmes extérieurs mais qui ne font pas partie de l’équipe de France. J’avais besoin de lui dire tout ça, je pense qu’il l’a compris, il a vu que j’étais à bout. Comme il ne comptait pas sur moi contre les All Blacks et l’Argentine, il m’;a proposé de rentrer à Bordeaux pour me régénérer.
Toujours par rapport à toute cette forte polémique de la tournée de novembre, Matthieu Jalibert a indiqué être agacé par les critiques sur son comportement. "Les gens parlent surtout sans connaître le contexte et essaient toujours de me faire passer pour quelqu'un de mauvais", regrette-t-il. Quant à sa carrière internationale, le Bordelais met les choses au clair : il n'a absolument pas fait une crois dessus. "Je suis toujours prêt à monter si on fait appel à moi", déclare-t-il. Le message est bien passé.
C'est désormais officiel : Matthieu Jalibert a prolongé son contrat avec l'Union Bordeaux-Bègles. Le bordelais a expliqué dans la presse son envie de rester à l'UBB, et est revenu sur l'épisode mouvementé de la tournée de novembre.
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