Dakar 2025 : Loeb et Dacia arrivent en pleine confiance

“Je ne veux plus monter dans cette voiture”, tonnait Nasser Al-Attiyah au soir de la 10ème étape du dernier Dakar, écœuré par les multiples problèmes qui touchaient son Hunter T1+ de Prodrive. Dix mois plus tard, le Qatarien s’est consolé, a ravalé sa rancœur et est remonté dans le prototype britannique pour décrocher un troisième titre de champion du monde de rallye-raid consécutif.

Son aventure avec Prodrive, marquée par un seul Dakar manqué (abandon), s’est terminée avant le départ du Rallye du Maroc en octobre. Il a troqué son Hunter pour le nouveau Dacia Sandrider, étrenné pour la première fois en compétition. Le résultat ne s’est pas fait attendre : une victoire tout en maîtrise et un doublé pour les Sandriders avec la deuxième place de Sébastien Loeb. 

Audi n'est plus là, mais Ford, Toyota et Mini arrivent en force

Le quintuple vainqueur du Dakar et l’Alsacien ont fait le plein de confiance avant le départ de la 47ème édition du plus célèbre rallye du monde le 3 janvier prochain à Bisha. Ils arriveront en Arabie saoudite avec la pancarte de favori, même si d’autres constructeurs seront là avec de l’ambition. Le vainqueur sortant, Carlos Sainz, a quitté Audi, qui s’est retiré du rallye-raid, pour Ford. Sa première sortie au Maroc a été couronnée d’une victoire d’étape et le Matador semble, à 62 ans, toujours aussi redoutable.

Chez Toyota, Lucas Moraes, 3ème en 2023, doit confirmer son éclosion et Yazeed Al-Rajhi, vice-champion du monde de rallye-raid, doit enfin tout mettre bout à bout. Guillaume de Mévius, surprenant dauphin de Sainz lors de la dernière édition, a lui quitté la marque japonaise avec fracas pour rejoindre Mini. Avec le Français Guerlain Chicherit, ils auront une belle carte à jouer puisqu’ils étaient respectivement 2ème et 3ème du Rallye du Maroc au départ de la dernière étape, avant d’être victimes d’ennuis mécaniques. Vivement janvier !