Moteurs

Sport

Evasion

Style

10/26
SPORT MÉCANIQUE
GoodMood #1 - En 2024, la F1 tient une forme olympique !

En 2024, la F1 tient une forme olympique !

La Formule 1 affiche un visage flamboyant en 2024, Max Verstappen (Red Bull) se heurtant à la montée en puissance des duos de pilotes McLaren, Ferrari et Mercedes, donnant lieu à un total de sept vainqueurs différents à mi-saison.

La flamme du suspense en F1 a retrouvé de l’éclat ! En 2023, Max Verstappen (Red Bull) avait rapidement éteint les ardeurs de ses rivaux en leur infligeant une domination d’une ampleur inédite, marquée par l’accumulation de 19 victoires en 22 Grands Prix, soit un taux de réussite record de 86%. Cette saison, bien qu’il compte sept succès après 14 GP, le triple champion du monde en titre est désormais régulièrement concurrencé par les duos de pilotes McLaren, Ferrari et Mercedes. Pourtant, le début de l’exercice actuel semblait avoir pris la même tournure que le précédent.

Carlos Sainz stoppe la série de Red Bull, comme en 2023

Après cinq épreuves, Max Verstappen totalisait déjà quatre victoires, trois d’entre elles étant synonyme d’un doublé réussi avec Sergio Perez (Red Bull). Seul le Grand Prix d’Australie échappait à la suprématie de l’écurie autrichienne, conséquence d’un abandon du Néerlandais à cause d’un problème de freins combiné à une première contre-performance de son coéquipier mexicain. Mais là encore, comme une incroyable ressemblance avec la saison précédente, cette course tombait dans l’escarcelle de Carlos Sainz (Ferrari), qui avait été le seul pilote en mesure d’éviter un carton plein de Red Bull en 2023 en s’imposant dans la nuit du GP de Singapour.

Première victoire en F1 de Lando Norris lors du GP de Miami

Dès lors, c’est au début du mois de mai qu'un vent de fraîcheur a soufflé sur la discipline, à l’initiative de la première victoire de Lando Norris (McLaren). Passé proche de l’objectif à de multiples reprises, le Britannique avait engrangé 15 places d’honneur sur le podium avant de l’emporter, le 5 mai, à l’issue du GP de Miami. En Floride, il prenait le meilleur sur Max Verstappen, qui n’avait plus été devancé à l’arrivée d’une course depuis près de huit mois, avant de manquer de gagner à nouveau lors de la manche suivante, à Imola, en échouant à sept dixièmes de seconde de son rival, au terme du GP d’Emilie-Romagne.

Charles Leclerc remporte enfin sa course à domicile, dans les rues de Monaco

Face à la montée en puissance de McLaren, Ferrari et Mercedes, Max Verstappen subissait ensuite un véritable coup d’arrêt dans les rues de Monaco, après l’obtention de sept poles en autant d’épreuves cette saison. Relégué sur le sixième emplacement de la grille, il ne faisait guère mieux en course, tandis qu’au sommet de la hiérarchie, Charles Leclerc (Ferrari) parvenait enfin à vaincre la malédiction de son Grand Prix à domicile en l’emportant depuis la pole position. Ainsi, le premier podium en Principauté du Monégasque lui donnait le loisir de grimper directement sur la première marche, qu’il n’avait plus connue depuis près de deux ans, son dernier succès en date remontant au GP d’Autriche 2022.

Ferrari se relâche, Mercedes monte en puissance

Parmi les concurrents de Red Bull, le mois de juin allait opérer une baisse de régime de Ferrari conjuguée à un regain de forme de Mercedes, tandis que McLaren se maintenait à un niveau élevé. Pourtant, sans marge de manœuvre, Max Verstappen réussissait à signer deux nouvelles victoires, au Canada et en Espagne, alors que George Russell (Mercedes) et Lando Norris (McLaren) étaient partis en pole. A Montréal, les conditions pluvieuses permettaient au Néerlandais de faire la différence, tandis qu’à Barcelone, il profitait d’emblée du mauvais envol de Lando Norris, qui paiera encore le prix d’un mauvais départ, un mois plus tard, lors du GP de Hongrie.

Lando Norris beau joueur pour le premier succès d'Oscar Piastri 

Toutefois, sur le Hungaroring, le Britannique démontrera l’étendue de son esprit d’équipe, en acceptant de rendre la position de leader à son coéquipier Oscar Piastri, qui en avait été dépossédé après une bévue stratégique de McLaren. Résultat, le jeune Australien pouvait se hisser sur la plus haute marche du podium pour la première fois de sa carrière, devenant ainsi le 115e vainqueur de l’histoire de la F1, deux mois et demi après le succès floridien de son partenaire d’écurie. 

Accrochage remarqué en Autriche entre Max Verstappen et Lando Norris

Surtout, en ne s’étant pas opposé à cette consigne de McLaren, Lando Norris pourra espérer compter sur l’entier soutien de son équipe s’il venait à réellement prétendre à la couronne mondiale, en fin de saison, face à Max Verstappen. D’ailleurs, trois semaines plus tôt, en Autriche, les deux pilotes avaient été les acteurs d’un accrochage en tête de course qui aura fait date, le Néerlandais déviant de sa trajectoire au freinage pour tenter de contrer un dépassement du Britannique, un contact qui provoquait l’abandon de Lando Norris, tandis que Max Verstappen, jugé responsable de cet accrochage, parvenait à terminer au cinquième rang, malgré une pénalité de dix secondes.

George Russell et Lewis Hamiton en forme au début de l'été

George Russell (Mercedes) en profitait pour décrocher la victoire, la première de la saison pour l’écurie allemande et la deuxième de sa carrière après celle obtenue au Brésil en 2022. Un succès opportuniste, certes, mais qui allait être confirmé à double titre au cours du mois de juillet par l’équipe à l’étoile. A Silverstone, d’abord, lorsque Lewis Hamilton parvenait à triompher devant son public dans le cadre du GP de Grande-Bretagne. Une victoire hautement symbolique puisqu’il s’agissait de la première acquise par le septuple champion du monde depuis la saison 2021, lui permettant aussi de devenir le premier pilote de l’histoire à gagner une neuvième fois sur le même circuit. 

Mercedes et McLaren prennent l'ascendant sur Red Bull

Trois semaines plus tard, après être à nouveau monté sur le podium en Hongrie (3e), Lewis Hamilton s’octroyait un deuxième succès, à l’issue du GP de Belgique, profitant de la disqualification après l’arrivée de George Russell, qui avait réussi à le battre sur la piste au bénéfice d’une stratégie à un seul arrêt aux stands. Malgré ce doublé envolé sur tapis vert, Mercedes confirmait son retour au premier plan, aux côtés de McLaren. Si Ferrari venait à retrouver l’état de forme qui était le sien avant l’été, la pression mise sur Red Bull et Max Verstappen au retour de la trêve serait d’autant plus intéressante à suivre dans l’optique du championnat.

Quatre courses sans victoire pour Max Verstappen

Souffrant de la nette baisse de rendement de Sergio Perez, l’écurie autrichienne ne comptait respectivement que 42 et 63 points d’avance sur McLaren et Ferrari avant la reprise jugée lors du GP des Pays-Bas (25 août). Au classement des pilotes, Max Verstappen restait favori à sa succession en disposant de 78 unités de marge sur son dauphin, Lando Norris, tandis que Charles Leclerc complétait le trio de tête à tout juste 100 points du Néerlandais. Cela dit, du GP d’Autriche à celui de Belgique, Max Verstappen aura été mis en échec quatre fois de suite, une série d'insuccès qu’il n’avait jamais connue en tant que champion du monde, preuve s’il en était que cet exercice 2024, déjà riche de sept vainqueurs différents après 14 GP, pourrait réserver bien d’autres surprises jusqu’à la 24e et ultime épreuve, le 8 décembre prochain à Abou Dhabi.

7 vainqueurs différents en 14 GP :

  • 2 mars : Bahreïn -> Max Verstappen (Red Bull)
  • 9 mars : Arabie saoudite -> Max Verstappen 
  • 24 mars : Australie -> Carlos Sainz (Ferrari)
  • 7 avril : Japon -> Max Verstappen 
  • 21 avril : Chine -> Max Verstappen
  • 5 mai : Miami -> Lando Norris (McLaren)
  • 19 mai : Emilie-Romagne -> Max Verstappen
  • 26 mai : Monaco -> Charles Leclerc (Ferrari)
  • 9 juin : Canada -> Max Verstappen 
  • 23 juin : Espagne -> Max Verstappen
  • 30 juin : Autriche -> George Russell (Mercedes)
  • 7 juillet : G-B -> Lewis Hamilton (Mercedes)
  • 21 juillet : Hongrie -> Oscar Piastri (McLaren)
  • 28 juillet : Belgique -> Lewis Hamilton

Les 10 GP après la trêve estivale :

  • 25 août : Pays-Bas (Zandvoort) 
  • 1er septembre : Italie (Monza) 
  • 15 septembre : Azerbaïdjan (Bakou) 
  • 22 septembre : Singapour (Marina Bay) 
  • 20 octobre : Etats-Unis (Austin) *
  • 27 octobre : Mexique (Mexico city)
  • 3 novembre : Brésil (Interlagos) *
  • 23 novembre : Las Vegas (Etats-Unis)
  • 1er décembre : Qatar (Losail) *
  • 8 décembre : Abou Dhabi (Yas Marina)

* Format sprint

À lire aussi :

Rejoignez Auto-Moto sur WhatsApp pour ne rien manquer de l'actualité auto et 2-roues !

Pour résumer

La Formule 1 affiche un visage flamboyant en 2024, Max Verstappen (Red Bull) se heurtant à la montée en puissance des duos de pilotes McLaren, Ferrari et Mercedes, donnant lieu à un total de sept vainqueurs différents à mi-saison.

Cet article vous est proposé par :

12/26