Jérémie Beyou, skipper de haut niveau pour l'équipe Charal, partage son quotidien et l'importance cruciale de l'alimentation dans sa pratique sportive. Entre plaisir, équilibre et adaptation, découvrez comment ce navigateur optimise sa nutrition pour rester au sommet.
Jérémie Beyou, skipper pour l’équipe Charal, met l’accent sur l’importance de l’alimentation dans sa carrière sportive. Il parle d’un rapport corps-esprit essentiel. « La notion de plaisir, d’équilibre et de bon sens est primordiale pour moi dans les quantités d’entraînement, d’alimentation, de repos et d’hydratation », explique-t-il. Ce principe guide ses choix quotidiens et sa préparation aux compétitions.
Au début de sa carrière, Jérémie Beyou n’avait aucune connaissance en matière de nutrition. Dans les années 1980, l’optimisation diététique n’était pas une priorité. Le plaisir et le partage prenaient le dessus. Aujourd’hui, l’accompagnement par un nutritionniste est devenu indispensable. Cela permet de planifier les quantités embarquées et de choisir les aliments spécifiques à l’environnement de la course. Avec le temps, Jérémie a affiné ses préférences alimentaires, découvrant ce qui lui convient le mieux en mer.
En mer, l’alimentation devient un défi logistique. Jérémie Beyou souligne l’importance de prévoir chaque détail, car une fois en mer, il est impossible de faire des courses. « Le plaisir de manger, notamment en mer, est très important », dit-il. Sans groupe froid, les aliments frais sont exclus. Il privilégie des aliments spécifiques et des compléments alimentaires adaptés à ses besoins et à la conservation en mer. Les boîtes de sardines, les amandes, le parmesan sous vide sont quelques-uns de ses choix stratégiques.
En phase de préparation, Jérémie adapte son alimentation en fonction de ses activités. Pour le vélo, il mange plus léger avant la sortie pour éviter l'inconfort, mais consomme davantage durant l'effort. En musculation, il privilégie un petit déjeuner copieux et prend des protéines après la séance pour réparer les fibres musculaires. Ses habitudes alimentaires restent basiques et équilibrées, sans alcool ni caféine avant les courses.
Durant les compétitions comme le Vendée Globe, Jérémie doit adapter son alimentation aux conditions changeantes. Les périodes de veille dans le froid nécessitent des aliments chauds et réconfortants. Lors des activités intenses, il consomme des collations sucrées pour éviter les carences. Pour maintenir un rythme, il suit une cadence de 3 à 4 repas par jour, avec une collation nocturne. Les aliments déshydratés et les plats stérilisés de la gamme Charal Sport constituent la base de son alimentation, apportant les nutriments nécessaires à chaque repas.
Après une course, Jérémie apprécie de retrouver une alimentation normale. La perte de poids rapide, notamment des jambes, due aux longues périodes assises, rend ce retour encore plus gratifiant. « Quand on rentre, on est content de manger des plats traditionnels. Pour moi, c’est la belle entrecôte ou la belle côte de bœuf », confie-t-il.
La planification alimentaire est cruciale pour la pratique de la voile et de la course océanique. La fréquence des repas aide Jérémie à maintenir un rythme malgré un sommeil irrégulier. « Il faut éviter de tomber dans un cercle vicieux où l’on est en dette de sommeil », explique-t-il. Bien manger, bien dormir et bien s’hydrater sont les principes de base de sa stratégie. Il planifie également son sommeil et ses moments de repos en fonction des conditions météo et de la stratégie de course.
Jérémie Beyou, skipper de l'équipe Charal, met l'accent sur l'importance de l'alimentation dans sa pratique sportive. Au fil de sa carrière, il a évolué d'une approche intuitive à une nutrition planifiée avec l'aide de spécialistes. En mer, il privilégie des aliments spécifiques et des compléments pour répondre aux besoins énergétiques et aux contraintes logistiques. Sa préparation physique et nutritionnelle avant les courses, ainsi que la gestion du stress et du sommeil, sont essentielles pour maintenir sa performance.
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