Stellantis rencontre actuellement des difficultés. Le groupe automobile franco-américain a vu sa capitalisation boursière fondre, ses ventes se réduire et ses bénéfices plonger du même coup. Une situation que Carlos Tavares, son PDG, aborde froidement. Sa priorité est claire et elle ne plaira pas à tout le monde.
Ainsi, Carlos Tavares s'est voulu très clair sur ses priorités pour redresser un Stellantis en difficulté. Dans une interview donnée à Challenges en amont de son déplacement à Sochaux avec Marc Ferracci, ministre délégué chargé de l’Industrie, il a tenu des propos qui ont de quoi faire peur aux salariés quant à leur avenir :
"L’entreprise est-elle en péril ? Non. Mais il y aura des mesures impopulaires à prendre. Par principe, on n’exclut jamais rien. Je ne garantis jamais l’emploi non plus (...) Les syndicats de Stellantis sont intelligents. Ils comprennent la situation. On se bat pour survivre. Notre priorité, c’est de préserver le cash."
Car, malgré les difficultés rencontrées ces derniers temps par Stellantis, le grand patron ne compte pas changer sa stratégie des efforts, sa "méthode Tavares", caractérisée par une certaine brutalité. "Il faut arrêter la démagogie ! On n’a pas à rougir d’une méthode qui a donné d’excellents résultats pendant dix ans", assure-t-il.
En attendant, les autres dirigeants de l'entreprise, eux, ne sont pas forcément satisfaits des performances du groupe auto, ces derniers temps. John Elkann, président de Stellantis, serait de plus en plus mécontent de la situation commerciale en Amérique du Nord, selon l'agence Bloomberg.
Le processus de succession de Carlos Tavares a même été lancé, chez Stellantis. Une décision normale, assure le groupe. Son PDG conclura son mandat début 2026. Ce dernier peut être renouvelé ou non. Mais cela fait tout de même tôt pour lancer une telle démarche.
De plus. Carlos Tavares, lui-même, reconnaissait une "période de transition très chahutée". Pourrait-il se diriger vers la retraite dès le début de l'année 2026 ? Interrogé à ce sujet par BFM Business, le dirigeant d'entreprise donnait une réponse étonnante.
"En 2026, la personne qui vous répond aura 68 ans, c'est un âge raisonnable pour prendre sa retraite. C'est l'option." "Si vous questionnez mon épouse, elle dira que c'est une exigence de sa part. Je suis un bon époux."
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