DS Automobiles lève enfin le voile sur une vraie nouveauté, trois ans après le lancement de DS 4. Auto-Moto est monté à bord de DS N°8 qui inaugure une logique d'appellation inédite au sein de la marque.
Celle qui a longtemps alimenté les conversations sur les forums de scoops automobiles a officialisé son nom quelques jours avant sa révélation mi-décembre. Finalement, il n’est point question de DS 8, comme certains l’avaient imaginé, puisque que DS inaugure une nomenclature inédite avec ce nouveau SUV. DS N° 8, une appellation qui, dans l’imaginaire collectif, renvoie forcément à l’univers du luxe, et particulièrement au plus iconique des parfums français : le fameux N°5 de Chanel. C’est donc la promesse d’un haut niveau de raffinement… à la française.
Une variable qui fait défaut à la berline DS 9 que ce SUV sera chargé de remplacer progressivement. En effet, depuis 2020, elle est assemblée en Chine. Une pilule difficile à avaler pour la clientèle européenne. Si DS N°8 ne sera pas produite en France, elle le sera en revanche en Italie, dans l’usine Stellantis de Melfi. Une chaîne de montage qui accueillera prochainement un autre modèle prônant, le raffinement, le raffinement à l’Italienne : la future Lancia Gamma (p.28). Toutes deux reposeront sur la plate-forme STLA Médium jusqu’ici attribuée aux Peugeot 3008 et 5008, ainsi qu’à l’Opel Grandland. Trois SUV familiaux qu’elle supplante en longueur (4,82 m) pour se caler approximativement sur le gabarit du nouvel Audi Q6 e-tron Sportback (4,77 m), tout en veillant à juguler sa hauteur (1,58 m) par souci aérodynamique.
Ce domaine lui tient particulièrement à cœur pour optimiser l’autonomie en sa qualité de véhicule exclusivement électrique. Réduction de la garde sol, verrouillage des entrée d’air par volets mobiles et flasques sur jantes sont autant d’éléments ayant permis d’abaisser drastiquement sa prise au vent (Cx de 0,24) pour parcourir jusqu'à 750 km WLTP en une seule charge, dont 500 km garantis sur autoroute, soit l’équivalent d’un Paris-Lyon, à condition d’opter pour la batterie de 97,2 kWh associée au bloc de 245 ch (traction avant). Couplée à la motorisation 4x4 offrant 350 ch, l’autonomie WLTP s’abaisse alors à 686 km, tandis que l’entrée de gamme (4x2) délivrant 230 ch se contente d’un accumulateur de 74 kWh offrant tout de même 572 km WLTP.
Malgré le travail opéré en aéro, les designers ont eu le loisir de soigner le style de cette DS N°8 qui applique en production certaines solutions dévoilées dès 2020 par le concept-car Aero Sport Lounge, tel que la calandre pleine luminescente dont le noir glossy se prolonge vers le capot et le toit (option), ou encore les signatures lumineuses verticales aussi bien à l’avant qu’à l’arrière. Un petit goût de “déjà vu”, contrairement au traitement de l’habitacle où trône un volant impressionnant en forme de croix, ou encore des fauteuils avant au style très élancé, quitte à manquer de maintien au niveau des épaules, mais pourvu d’un inattendu chauffe nuque comme on en trouve sur certains cabriolets.
Le second rang chouchoute aussi les passagers en s’équipant d’assises chauffantes et ventilés, comme à l’avant, de même qu’en offrant une inclinaison conséquente du dossier (30°) afin de se rapprocher du confort postural offert par une berline, contrairement à la plupart des SUV imposant station plus verticale. En contrepartie, la garde au toit n’a rien d'extraordinaire : 84 cm, en retrait de 5 cm par rapport au Renault Rafale, son principal concurrent français. Plus longue de 11 cm, DS N°8 se rattrape au chapitre volume de coffre en étant capable d’embarquer jusqu’à 620 l de bagages.
Avant la commercialisation de N°8 au printemps prochain, DS aura révélé l'intégralité des tarifs la concernant. Pour l'heure, la firme premium ne s'engage que sur le prix d'entrée de gamme de la variante grande autonomie (750 km WLTP) en la promettant sous la barre des 65 000 €. Un rapport autonomie/prix demeurant sans concurrence, pour le moment. Autre promesse de DS Automobiles, s'agissant de cette même variante de 97,2 kWh : la possibilité d'effectuer un trajet autoroutier entre Paris et Lyon (environ 460 km) sans passer par la case recharge. Auto-Moto ne manquera pas de relever ce défi, prochainement.
DS Automobiles lève enfin le voile sur une vraie nouveauté, trois ans après le lancement de DS 4. Auto-Moto est monté à bord de DS N°8 qui inaugure une logique d'appellation inédite au sein de la marque.
Cet article vous est proposé par :