Les tout premiers prototypes camouflés, immortalisés par des paparazzis, ont permis à Auto-Moto de réaliser une illustration dévoilant les contours de la plus vertueuse des Ferrari.
Par la force des choses, ce qui devait arriver arrivera courant 2025, chez Ferrari : l’introduction du tout premier modèle 100% électrique de l’histoire de la firme italienne, trois ans après l’officialisation du projet. Entretemps, le projet s’est concrétisé par l’inauguration, en juin dernier, du e-Building, un bâtiment édifié sur trois étages au sein du fief historique de Maranello, afin d’accueillir la production des Ferrari en devenir, d’ici quelques mois, dans un environnement vertueux bardé de panneaux solaires et récupérant l’eau de pluie.
Selon des clichés récemment rapportés par des paparazzis ayant croisé ses premiers prototypes camouflés, et comme en témoigne notre illustration, la future Ferrari électrique pourrait revêtir une silhouette de SUV affublé d’un capot relativement court. Si le mystère demeure autour de ses caractéristiques techniques, on sait d’ores et déjà que les ingénieurs ont breveté un système de conduits acoustiques amplifiant les sons émis par les moteurs électriques. Sans chercher à restituer les vocalises d’un bloc thermique, le résultat, diffusé en dehors comme à l’intérieur de l’habitacle, serait bluffant, selon les premiers bruits de couloirs.
En mars dernier, comme l’a précisé notre confrère Andy David dans un article récemment rédigé pour Automobile Propre, une demande de brevet publiée en mars dernier par l’office des brevets européens décrit également un « système de génération de son aérodynamique, configuré pour générer des sons en utilisant le vent de face, c’est-à-dire le mouvement de l’air vis-à-vis du véhicule ». De quoi transformer la future sportive en véritable instrument à vent, comme le suggèrent les vues techniques esquissant un spécimen d’orgue, voire de flûte pan intégré au fond plat, à la faveur de tubes métalliques de longueurs différentes récupérant l’air destiné au refroidissement de la batterie pour créer des vocalises.
Comme le stipule le brevet officiel, « le système de génération de sons aérodynamiques comprend plusieurs aérophones rangés parallèlement à l’intérieur desquels une partie du vent de face est conduit (…), ce qui génère des sons. De préférence, ces aérophones sont placés les uns à côté des autres et sont conçus pour générer des sons à différentes fréquences de telle manière à ce que les sons générés (…) soient une combinaison de sons de différentes fréquences ».
Par ailleurs, Andy David décrit dans son article un dispositif de piston monté sur élastique au sein des tubes. Par effet de translation en fonction de l’intensité du vent et donc de la vitesse du véhicule, ce système témoignera d’intenses variations harmoniques. Une raison suffisante pour piaffer d’impatience à l’idée d’assister aux concerts des futures Ferrari électriques. Si la révélation du tout premier modèle du genre interviendra probablement fin 2025, les premières livraisons ne sont pas attendues avant 2026.
Les tout premiers prototypes camouflés, immortalisés par des paparazzis, ont permis à Auto-Moto de réaliser une illustration dévoilant les contours de la plus vertueuse des Ferrari.
Cet article vous est proposé par :